• Du sagittaire au capricorne

    Les mythes concernant le passage de ces 2 signes ont été conçus à une époque dans laquelle le Soleil entrait en capricorne au solstice d'hiver, ce qui correspondait à l'exaltation du nœud Sud, l'entrée dans 3 signes par nature démoniaques, ceux des "dieux anciens", primordiaux, le capricorne neptunien, le verseau uranien et enfin les poissons plutoniens. Ce pourquoi ils sont mal aimés depuis l'antiquité, assimilés aux signes d'hiver. Le solstice symbolise la saturnale, le retour de dieux cachés, chassés, qui veulent reprendre le pouvoir.

    Pour les babyloniens, Tiamat chassée est toujours en vie, elle n'est que coupée en morceaux, et elle doit renaitre dans le futur, pour être tuée encore, et renaitre de nouveau, de manière éternelle. Tiamat est bien évidement une allégorie du cycle annuel. Sans retour des dieux anciens, de "maman" et "papa" tués "provisoirement" par les signes de lumière, joviens, pas d'enfants bélier, de nouvelle génération, celle des dieux "nouveaux", Mercure et Saturne+Jupiter et Vénus+Mars. En résumé, Mars est la version jeune de Jupiter, la maturité, dont Neptune est la libération, par la sagesse de l'éveil final, quand Vénus est la version jeune de Saturne, qui est la maternité puis la vieillesse dont Uranus est l'évolution finale, le bordel pour mener à l'ordre libérateur. Ces astres réglant les cycles de vie sont donc tous des marques temporelles, et le temps est Saturne, central et ainsi détesté, changé en Satan, en mal, le temps qui passe c'est pas bien, il nous rapproche de la mort.

    Chez les égyptiens, Osiris coupé en morceaux attend sa résurrection, une fois que le sexe perdu sera retrouvé, et c'est la Vénus nocturne, Nephtys, qui garde le tombeau. Comme Dyonisos attend l'enlèvement du voile, l'apocalypse, pour retrouver son sexe et initier les femmes (voir les rites d'initiation aux mystères de Dyonisos), je rappelle que Jupiter n'initie pas autrement à la vérité, en violant. Les mystères d'Isis marquent aussi l'union sexuelle, le profane a montré sa valeur par des épreuves initiatiques, et a finalement le droit d'enlever le voile cachant Isis nue, il devient son amant, a accès à la vérité par le sexe. "P'tain d'obsédé" dites vous, mais ce n'est pas moi qui ait écrit les mythes, et vous n'avez encore rien vu niveau mythes, comme celui du scorpion -> sagittaire.

    Le passage du sagittaire au capricorne se caractérise par la constellation de l'aigle, certains s'élèvent au rang de "dieux" et accèdent au capricorne, signe du sommet de la montagne, qui était déjà occupé, et comme il n'y a pas de place pour 2, les forces joviennes doivent chuter (signe d'exil). Ce principe est inverse de celui du solstice d'été, quand les dieux nouveaux avaient pris le pas sur leurs formes dépassées (Mars, Vénus, Mercure), et Jupiter accède au sommet divin en tuant Mars (le passage de l'adolescence à l'age adulte, vous aviez saisi) et en maitrisant symboliquement sa mère, il se croit plus fort que le temps, mais personne n'est plus fort que Saturne, qui n'est que chassée provisoirement, qui tue sera tué, qui prend le pouvoir jovien ne l'aura que momentanément. Les grecs ont appelé cette bataille finale des signes d'hiver la gigantomachie, dans laquelle la mère Gaïa (comme Tiamat et Uranus) revient et conçoit de nouveaux géants/titans, invisibles aux yeux des humains et immortels à leurs coups, libère les titans enfermés. Cette guerre finit mal, je le rappelle, Zeus est trahi par son épouse Héra, surement énervée d'avoir été trompée des centaines de fois, que ce soit avec des femmes humaines ou ses propres filles, elle demande à ses parents (les dieux anciens) de lui faire naitre un enfant contre nature, le fameux Typhon, qui achève tous les dieux, il faut l'aide de Mercure, le 1er des dieux "nouveaux", pour faire emporter une nouvelle génération (retour de Mars, de Vénus au pouvoir dans le bélier puis taureau, qui s'unissent dans le gémeaux, avant les 2 signes de maturité joviens, cancer et lion, qui aboutissent au crime en trop en vierge, et l'éternel retour, cyclique et annuel).

    Ce panthéon divin jovien assailli par les anciens dieux chassés précédemment, saturniens, marque tous les mythes, que ce soit le ragnarok, la bataille finale entre dieux et démons, dans laquelle tous les dieux anciens meurent, les fils de Thor (nouveaux) reconstruisent la Terre, et quasi toute l'humanité périt, sauf un couple, qui peut repeupler la Terre (tout rapport avec le couple qui survit au déluge pour les sumériens et ultérieurs est bien sur évident). Dans la mythologie romaine, Saturne est chassé des cieux par Jupiter, et part se cacher dans l'Etna, attendant son heure saturnienne pour surgir et renverser le maitre bidon jovien. C'est ainsi que les romains célébraient chaque année ce surgissement de Saturne par les saturnales, du 17 au 24 décembre, d'abord les fêtes annonçant le retour de Saturne au solstice d'hiver, préparaient ce changement, puis les fêtes louant Saturne, redevenu "Dieu" Soleil (le Soleil se fige 3 jours chaque année dans le ciel, du solstice au 24 décembre). Pendant ces journées, les esclaves devenaient les maitres, et les maitres devenaient esclaves, pour symboliser dans la société ce renversement céleste. Les romains ont ensuite inventé une célébration de reprise de la course du Soleil le 25 décembre, le Sol invictus (Soleil invaincu) qui est bien sur Saturne, qui maitrise pour l'antiquité le capricorne dans lequel le Soleil entrait au solstice. Ce Sol invictus saturnien sera ensuite ritualisé chaque semaine par la loi du 7 mars 321, instaurant le jour du Soleil, le fameux dimanche, comme jour de repos (on respecte encore ce code justinien pour 90% des français).

    Il est assez comique que les 1ers empereurs romains chrétiens aient décidé de fixer la naissance de Jésus symboliquement au 25 décembre, jour du Sol invictus saturnien, Jésus = Saturne, donc Satan. Mais l'idée est cohérente avec le mythe apocalyptique, après l'enlèvement du voile cachant le sexe perdu, Jésus revient (jéééééééééééésus revient parmi les tiens, au nom de la croiiiiiiiiiiiiiixx...) sous forme éthérique pour faire le ménage (il revient et il est pas content, ça va chiiiiiiiiiiiiiiiiiiier), renverser les faux dieux et fausses religions joviennes. La vocation de ce Jésus de la fin des temps (temps = Saturne) est bien sur conforme au Soleil noir saturnien. Je rappelle que la saturnale telle qu'annoncée dans le nouveau testament est vraiment ignoble, il dit que les derniers seront les premiers et survivront, sauf que pour être dans ces derniers, il faudra accepter de tout abandonner, que ce soit ses possessions mais aussi sa femme, ses enfants (sympa le mec). Vous voyez, comme j'aime ma femme et mes filles, son abandon pour survivre, peut se le mettre dans le fion. Si survivre implique de perdre le peu d'humanité et d'amour qui nous reste, alors plutôt mourir, pour ma part. J'ai déjà dit suffisamment sur le blog que l'avenir était aux transexuels, aux femmes à bite, aux hommes à chatte (greffes), aux hommes enceints (la 1ère femme transexuelle enceinte va accoucher bientôt, ce qui annonce de belles années dans le bordel saturnien de renversement des valeurs traditionnelles de la famille) qui ouvriront la voie aux asexués, incapables de bander, de faire des enfants (merci la radioactivité et les perturbateurs endocriniens), ce qui obligera à l'humanité à passer dans le cyborg, mi homme mi IA+technologie. Le capricorne étant le signe du squelette qui reprend vie, on ne fait que redonner vie à des énergies passées, chemin initié par le sagittaire, mais cela c'est un autre article.

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